Depuis plus de 30 ans, notre partenariat soutient les professionnels et les cadres dans leur carrière et leur recherche d'emploi avec un taux de réussite proche de 100%.

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1/11 Notre portefeuille de produits

s'étend de la gestion des séparations à l'OutPlacement et au PremiumPlacement.

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2/11 Notre USP

Ce qui nous distingue durablement des autres prestataires et de leurs offres de conseil.

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3/11 Gestion de la séparation

comprend aussi bien la prévention que la séparation équitable et orientée vers l'avenir.

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4/11 OutPlacement 2.0

est le développement de l'approche OutPlacement pour une séparation orientée vers l'avenir.

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5/11 NewPlacement 8S

est basé sur un management intégral bien fondé et représente ses 8 pistes de décollage vers le succès.

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6/11 PremiumPlacement

pour les directeurs / C-Level ayant des exigences élevées en matière d'individualité et de réseautage.

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7/11 Mise à niveau de outplace

pour les cadres qui sont bloqués dans une mesure outplace ou transfer sans succès.

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8/11 Conseils de carrière

basé sur le bilan de gestion pour des décisions en toute sécurité et avec un avenir.

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9/11 Le coaching de sauvetage

s'adresse aux cadres qui se trouvent sur la "pente descendante" dans leur travail.

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10/11 Coaching en ligne

on demand s'adresse avant tout aux expatriés en changement et aux managers du monde entier.

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11/11 Annuaire

111 mots-clés avec des liens sur la carrière, la séparation, le réseautage, la candidature et le succès.

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Auteur ou victime ?

#Motivation au changement #Changements
Si l'on pousse au changement dans l'intérêt de l'entreprise, celui-ci peut aussi conduire à sa propre séparation.

"Appelez-les aujourd'hui", nous a dit Mme Ahlers, notre responsable RH pour les cadres. Nous étions assis dans le bureau du propriétaire, la décision était prise, j'avais perdu mon emploi. Comment cela a-t-il pu arriver, ai-je pensé, j'avais tout fait correctement, n'est-ce pas ? Monsieur Camrath, le propriétaire de l'entreprise, m'a regardé avec gentillesse mais fermeté et m'a dit : "Monsieur Acher, veuillez régler tout le reste avec Madame Ahlers, mais je suis bien sûr toujours disponible s'il y a quelque chose à régler". Il me serra gentiment la main et je sortis du bureau du chef, comme assommé, pour me rendre chez moi. 'Appelez-les aujourd'hui encore', résonnait-il dans mes oreilles.

Quand je suis arrivé à la maison, ma femme a tout de suite compris que quelque chose n'allait pas. Nous nous sommes assis et j'ai raconté ce qui s'était passé. Elle était indignée. "Ils ne peuvent quand même pas te faire ça ? Pendant des années, tu as travaillé dur pour cette entreprise, et puis ça ? Tu dois te défendre. Parle à ton avocat. Tes collègues de la direction sont-ils déjà au courant ?"

"Je ne sais pas, mais je suppose qu'ils sont informés. Déjà, la dernière réunion m'a paru un peu bizarre. Maintenant que tu le demandes, je m'en rends compte".

Je suis allé dans mon bureau et j'ai appelé notre avocat.

"Bonsoir Peter, tu as une minute pour moi ?" Sa voix grave et calme était agréable dans cette situation. "Bien sûr, Albert, qu'est-ce qu'il y a ?" J'ai pris une petite respiration et j'ai répondu :

"Je suis, si vous le permettez, viré". "Qu'est-ce que tu es ?" me demanda-t-il en retour, incrédule. "Oui, tu as bien entendu, viré". "Je suis encore en train de parler. Viens me voir directement demain. Attends, je regarde mon agenda. Tu peux venir à 10 heures ?" "Bien sûr, j'ai le temps maintenant". "D'accord, alors à demain".

J'ai attrapé le papier que Mme Ahlers m'avait donné avec le numéro du coach avec lequel elle travaillait souvent. Il était 20 h 30. Pouvais-je l'appeler si tard ? Eh bien, elle m'avait dit d'appeler aujourd'hui encore. J'ai composé le numéro et une voix agréable m'a répondu.

"Bonsoir Monsieur Acher, que puis-je faire pour vous ?" J'ai brièvement raconté ce qui s'était passé. Il s'est montré très compréhensif et nous avons convenu d'un rendez-vous pour le lendemain. Cela me convenait parfaitement, car plus vite la situation serait clarifiée, mieux ce serait. J'avais maintenant 52 ans, j'étais habitué à prendre les choses en main et j'avais déjà vécu de nombreuses situations critiques. Mais là, maintenant, il s'agissait de moi. Cela me paraissait étrange. Bien sûr, moi aussi j'avais déjà licencié des collaborateurs, en me demandant comment ils allaient se sentir. Maintenant, je le savais.

C'était le début de l'après-midi lorsque j'ai pénétré dans le bureau du coach. L'entretien avec mon avocat m'avait d'abord rassurée. L'aspect financier pouvait être réglé, mes exigences étaient assez claires, et l'entretien avec le propriétaire laissait espérer que la séparation se déroulerait de manière équitable. Mais bien sûr, je me sentais profondément blessée et traitée injustement. J'étais très impatient de voir comment M. Scholte, le coach, allait juger la situation. Il m'a salué, nous nous sommes assis et avons échangé quelques amabilités. Le soleil d'automne brillait à travers la fenêtre. En fait, c'était une belle journée d'octobre, dont on aurait pu profiter autrement.

Monsieur Scholte m'a souri et m'a dit : "Commencez simplement par raconter ce qui s'est passé". "Oui, c'est vite raconté. J'ai été appelé à la dernière minute dans le bureau du propriétaire. D'habitude, nous nous rencontrons toujours le vendredi matin pour le "Jour fixe". Cela m'a semblé étrange. Et quand j'ai vu Mme Ahlers, notre responsable RH, j'ai tout de suite compris que ce ne serait pas un entretien facile. Monsieur Camrath, le propriétaire, m'a regardé avec gentillesse, mais avec sérieux. Puis il m'a dit que je savais que la réorganisation était imminente et qu'il voulait enfin résoudre le problème des succursales internationales. Il a opté pour la décentralisation, ce qui signifie qu'il n'y a plus besoin de directeur pour cela. La responsabilité serait transférée aux directeurs des succursales des pays. On a longuement réfléchi à la manière dont on pourrait continuer à m'employer dans l'entreprise, mais on est arrivé à la conclusion qu'il n'y avait rien d'adéquat à me proposer. La décision a donc été prise de se séparer de moi. Il est désolé, mais il ne voit pas d'autre solution. Et il m'a demandé de discuter des détails de la séparation avec Mme Ahlers. La conversation n'a pas duré plus d'un quart d'heure. Il était mal à l'aise et j'avais l'impression qu'il voulait en finir très vite.

Monsieur Scholte avait écouté attentivement. Puis il a commencé à poser des questions. "Ai-je bien compris que vous étiez responsable des succursales au niveau mondial ? "Oui", ai-je répondu, "et plus précisément de la stratégie et des activités opérationnelles". "Quand les réflexions sur la réorganisation ont-elles commencé ?" "C'était il y a environ un an. Mon chef avait l'habitude de discuter de tels sujets avec ses cadres pendant une promenade. C'est là aussi que les idées se mettent en mouvement, disait-il toujours".

"Oui, c'est vrai. Nous l'utilisons aussi parfois consciemment comme méthode. Gottlieb Duttweiler, le fondateur de Migros en Suisse, ne jurait que par cette méthode. Quelle a été la suite" ? "Nous avons discuté des différentes possibilités, des avantages et des inconvénients des solutions, mais nous ne sommes évidemment pas parvenus à un résultat immédiatement. M. Camrath m'a alors chargé d'élaborer un document stratégique dans lequel on devait envisager différents modèles. Ce n'est qu'ensuite qu'il prendrait une décision. J'ai alors élaboré un tel document au cours des trois mois suivants, j'ai également demandé l'avis de toutes les personnes concernées et je l'ai présenté lors d'une réunion de la direction.

Nous en avons longuement discuté, mais là encore, nous ne sommes pas parvenus à un résultat clair. Et ensuite, le lac s'est reposé en silence".

"Bon, j'ai compris. Qu'avez-vous entrepris pour faire avancer une clarification de la question ?" "Eh bien, j'ai attendu de voir ce que mon chef allait décider et j'ai continué à faire mon travail. Je commençais à avoir un mauvais pressentiment sur le fait que cette affaire traînait". "Si je vous ai bien compris, vous étiez le manager responsable de ce secteur". "Oui, c'est vrai. Puis, comme il ne se passait rien depuis longtemps, j'ai régulièrement abordé le sujet lors de notre Jour fixe. Mais M. Camrath remettait toujours la question à la prochaine réunion. Jusqu'à ce que je lui montre, il y a quelques semaines, le danger de ce qui se passerait si nous attendions trop longtemps. Tout s'est alors soudainement accéléré. De toute évidence, il a pris une décision ce week-end avec ce résultat pour moi".

M. Scholte m'a regardé d'un air sérieux : "Avez-vous déjà réfléchi à ce que vous auriez pu faire différemment et à votre part de responsabilité dans la situation qui vient de se produire ? "C'était une question totalement nouvelle pour moi. Je devrais avoir contribué au fait que j'ai été licencié ? Qu'est-ce qui a bien pu passer par la tête de ce coach ? Mais plus j'y pensais, plus je me rendais compte qu'il avait peut-être raison.

"Je dois y réfléchir", ai-je dit. Nous avons convenu d'un nouveau rendez-vous. Il me fallait du temps pour digérer la nouvelle.

Lorsque nous nous sommes revus, je suis venue avec l'espoir que nous parviendrions à travailler sur cette situation de manière à ne plus jamais la revivre. Nous avons commencé à travailler sur ma réorientation professionnelle. Parallèlement, les négociations avec l'entreprise sur le contrat de rupture ont abouti et m'ont donné le temps de trouver tranquillement le nouveau poste que j'occupe encore aujourd'hui. Je vois mon coach la plupart du temps une fois par an. Et lorsque je me retrouve dans des situations confuses, il est toujours à l'écoute. C'est un bon sentiment.

Avez-vous déjà réfléchi à ce que vous auriez pu faire différemment et à votre part de responsabilité dans la situation qui s'est produite ?